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Le rugby � XIII est n� dans le nord de l'Angleterre en 1895 d'une s�cession au sein de la Rugby Football Union. La base de la scission �tait la compensation des heures de travail perdues par les joueurs la plupart de condition ouvri�re (entra�nements, matchs, transport ferroviaire �) ce que les clubs du sud de l'Angleterre, et Londres en particulier, refusaient. Les clubs du nord de l'Angleterre sont � l'origine de cette �volution. Le lundi 29 juillet 1895, vingt clubs du Yorkshire et du Lancashire d�cident de payer le "manque � gagner" (six shillings) � leurs joueurs. R�unis le jeudi 29 ao�t au George H�tel de Huddersfield, ils font s�cession et cr�ent une f�d�ration autonome, la Northern Rugby Football Union (qui deviendra en 1922, la Rugby Football League). Le samedi 7 septembre d�marre une comp�tition � dix matchs. Le nombre de joueurs n'est cependant pass� de 15 � 13 qu'en 1906.

Le rugby est un sport d'équipe exceptionnel qui demande un fort esprit collectif. Ce sport a traversé les années pour devenir iconique.


Alors que le XV fran�ais banni par le � Board � anglo-saxon du Tournoi des V nations (de 1931 � 1947) pour � violence � et � amateurisme marron � (shamateurism selon les Britanniques), les treizistes d'outre-Manche estim�rent que la p�riode �tait propice � l'envoi d'un "corps exp�ditionnaire" sur le continent. Avec l'appui de contacts locaux, dont des journalistes et d'�ventuels sponsors r�unis par Jean Galia (homme d'affaires en devenir et quinziste en rupture avec sa f�d�ration), ils organis�rent un match-d�monstration : Angleterre-Australie, le 31 d�cembre 1933 au stade Pershing � Paris. � la suite de cet �v�nement fondateur, Jean Galia constitua une s�lection de rugbymen fran�ais d�sireux de faire une tourn�e d'initiation en Angleterre. Cette formation fut appel�e � les Pionniers � (ou Galia's Boys par les anglais).

La Ligue fran�aise de rugby � XIII naquit le 6 avril 1934. D�s septembre d�butait le championnat initial comprenant dix �quipes : SA Villeneuve-sur-Lot, Albi XIII, Bordeaux XIII, SO B�ziers, XIII Catalan (Perpignan), C�te Basque (Anglet-Bayonne), RC Roanne, US Lyon-Villeurbanne, Pau XIII et Paris XIII. Lors de l'imm�diat avant-guerre, ce jeune sport connu un engouement particulier favoris� tant par la situation p�nible du XV, la conversion d'une partie de la presse et de la classe politique que par son propre dynamisme. La s�lection nationale joua son 1er match international le 15 avril 1934, ce fut en France au Stade Buffalo � Montrouge (banlieue sud-ouest de Paris) contre l'Angleterre et, en 1939 elle remporta la coupe d'Europe des nations devant l'Angleterre et le Pays de Galles.

Tant l'extr�me violence de plusieurs rencontres de rugby � XV en France que la suppression des relations entre le rugby � XV britannique et fran�ais (due � l'amateurisme marron existant dans de nombreux clubs quinzistes fran�ais) firent que la FFR XV vit ses effectifs diminuer tr�s fortement : elle p�riclita de 784 clubs en 1930 � 663 en 1934 et 558 en 1939. De nombreux clubs quinzistes avaient arr�t� purement et simplement le rugby et de nombreux autres rejoignirent le rugby � XIII.

Le r�gime p�tainiste de Vichy et les rancunes quinzistes interdiront le rugby � XIII pendant l'occupation allemande. Il faudra attendre la Lib�ration d'une grande partie de la France et le 17 septembre 1944 pour que la Ligue Fran�aise de Rugby � XIII renaisse de ses cendres � Toulouse. Ralli�e � l'amateurisme, c'est � son congr�s d'Arcachon des 2, 3 et 4 juillet 1948, Paul Barri�re � ses leviers de commande, qu'elle prend alors l'appellation de F�d�ration fran�aise de Jeu � XIII (appellation d�finitivement abandonn�e depuis 1993 : FFR XIII).
Article d�taill� : Interdiction du rugby � XIII par le r�gime de Vichy.

Commence alors une nouvelle p�riode de gloire. En 1951, le XIII de France des Puig-Aubert, Brousse, Dop et Cantoni magistralement guid� par Robert Samatan, Jean Duhau et Antoine Blain atteint son z�nith, lors de la premi�re tourn�e en Australie. Les Australiens d�couvrent ce qu'ils consid�rent aujourd'hui encore comme la plus grande �quipe de tous les temps[r�f. n�cessaire]. � leur retour d'Australie, plus de 100 000 personnes les acclam�rent dans les rues de Marseille. Elle renouvela cet exploit lors des tourn�es de 1955 et 1960. Mais malgr� quelques sursauts (finaliste de la Coupe du monde 1968), le rugby � XIII fran�ais d�clina petit � petit, notamment � cause de mauvaises politiques f�d�rales.

En 1995, Jacques Fouroux (ancien capitaine et entra�neur du XV de France) lance une nouvelle comp�tition r�gionale, conciliant rugby � XIII et spectacle musical avec entr�es gratuites, appel�e la France Rugby League. Celle-ci, qui se d�roula durant l'�t� 1995, eut un succ�s r�el, tant populaire que m�diatique. L'ann�e suivante, une �quipe fran�aise, le Paris Saint-Germain XIII fut invit�e � rejoindre le nouveau championnat europ�en de la Super League mais stoppa ses activit�s � la fin de la saison 1997 en d�pit d'un bon succ�s populaire.

L'entr�e d'une nouvelle �quipe fran�aise en Super League Europe, les Dragons Catalans donne au rugby � XIII fran�ais une nouvelle visibilit�. D'autant que cette �quipe a r�ussi � se hisser, pour la premi�re fois de son histoire, jusqu'� la finale de la Cup � Wembley, jou�e devant 84600 spectateurs et perdue 30 � 8, contre Saint Helens. Toutefois, sa situation globale (structuration, encadrement, finances, pulv�rulence r�duite - moiti� moins de clubs qu'en 1939 - d�sint�r�t des m�dias dominants encore largement ignorants du sujet) demeure relativement incertaine.
La pratique du rugby � XIII [modifier]
Les principes du jeu [modifier]
Une passe.

Le rugby � XIII est un sport qui se joue entre deux �quipes, disposant d'un ballon ovale port� essentiellement � la main. Les capitaines des deux �quipes effectuent un tirage au sort en pr�sence de l�arbitre pour d�terminer le d�but de la partie. Le capitaine qui gagne le "toss" d�cidera soit de donner le coup d�envoi soit de choisir le c�t� du terrain[1].

Lorsque l'une des �quipes poss�de la balle, elle se doit d'avancer et de porter le ballon jusque dans le camp adverse. Pour progresser et gagner du terrain, les joueurs de l'�quipe attaquante peuvent se passer la balle � la main, � condition que la passe se fasse vers l'arri�re ou lat�ralement mais jamais vers l'avant. L'�quipe en possession du ballon peut �galement choisir d'avancer en frappant le ballon au pied et ce dans toutes les directions[1].
Un essai.

L'�quipe d�fendante peut essayer d'arr�ter le joueur porteur du ballon en l'attrapant et en l'amenant au sol (plaquage). Lorsqu'un joueur est plaqu�, son �quipe garde la possession de balle mais perd une phase de jeu d'attaque (tenu). L'�quipe attaquante poss�de cinq tenus. Si un joueur est plaqu� au sixi�me et dernier tenu, la balle sera rendue � l'�quipe adverse qui entamera � son tour une nouvelle s�quence de jeu[1].

Le jeu ne s'arr�te que lorsque l'arbitre principal signale que l'une des r�gles est transgress�e ou si le ballon, port� ou non, sort des limites du terrain. Si le jeu est arr�t� � cause d'une faute commise par un joueur d'une �quipe, l'autre �quipe r�cup�re le ballon et le remet en jeu par une m�l�e, un coup franc ou une p�nalit� (selon la gravit� de la faute)[1].

La majeure partie du temps, la progression d'une �quipe s'effectue par un cycle de passes, de tentatives de perc�e et de plaquages[1].

Lorsqu'une �quipe arrive � porter la balle jusque dans le camp adverse, il s'agit d'un essai. Un r�glement tr�s pr�cis et minutieux a �t� mis en place pour valider un essai et seul l'arbitre peut prendre cette d�cision. Si l'essai est valid�, l'�quipe marquante b�n�ficiera d'une transformation qui lui permettra, si elle est r�ussie, d'augmenter son score[1].


Le but du jeu [modifier]

Le but du rugby � XIII est le m�me que tous les sports collectifs, il s'agit de marquer plus de points que son adversaire avant la fin d'un temps imparti. Pour ce faire il existe cinq fa�ons diff�rentes d'inscrire des points[2] :
Une transformation.

• 1. En marquant un essai (4 points)[2].
• 2. En r�ussissant un coup de pied de transformation d'essai (2 points), qui est accord� � chaque fois qu'une �quipe marque un essai[2].
• 3. En r�ussissant un coup de pied de p�nalit� (2 points), qui est accord� par l'arbitre suite � une faute de l'�quipe adversaire. � noter que l'�quipe b�n�ficiaire peut refuser de tenter le coup de pied de p�nalit�, pr�f�rant recommencer une phase de jeu pour tenter de marquer un essai[2].
• 4. En r�ussissant un coup de pied tomb� en drop-goal, appel� plus couramment "drop" (1 point), qui est le m�me principe qu'un coup de pied de transformation d'essai ou qu'un coup de pied de p�nalit�, sauf qu'il doit �tre effectu� pendant le cours du jeu[2].
• 5. La derni�re fa�on est beaucoup plus rare, il s'agit d'une d�cision de l'arbitre d'accorder un essai de p�nalit� (4 points) suite � une faute ou une s�rie de fautes manifestes ayant emp�ch� les attaquants d'aller marquer un essai dans l'en-but.

R�capitulatif des diff�rentes fa�ons de marquer des points au rugby � XIII[2]. Type Points
Essai 4
Transformation 2
P�nalit� 2
Drop 1
Essai de p�nalit� 4


Les aspects g�n�raux [modifier]
NRL Rugby League Field.png

• * Le terrain[2]

Le rugby � XIII se joue sur un terrain gazonn� comprenant une aire de jeu rectangulaire dont les longueurs (de 100 m�tres) sont les lignes de touche, et les largeurs (de 50 m�tres) sont les lignes de but. De chaque c�t� de l'aire de jeu, au-del� de la ligne de but, une ligne de ballon mort d�limite avec cette derni�re la zone d'en-but dont ses mesures doivent �tre comprises entre 6 et 8 m�tres.

Au milieu de chaque ligne de but sont implant�s des poteaux de 8 m�tres de haut, distants l'un de l'autre de 5,60 m�tres et supportant une barre transversale � 3 m�tres du sol.

Le terrain comporte un trac� utilisant deux types de lignes :

• 1. Les lignes pleines qui d�limitent des aires de jeu, pour lesquelles s'appliquent des r�gles particuli�res (les lignes font partie des zones qu'elles d�limitent : la ligne de touche est en touche, la ligne de but est dans l'en-but, etc.). Seule la ligne du milieu de terrain n'entraine aucune r�gle particuli�re (aucune r�gle ne voit son champ d'application limit� par la ligne m�diane. Elle ne sert que pour les remises en jeu, en d�but de mi-temps ou apr�s des points marqu�s, en ce sens elle se comporte comme une ligne en pointill�s).
• 2. Les lignes en pointill�s (plus pr�cis�ment � lignes tiret�es �), qui d�limitent des zones li�es � des remises en jeu.

• * Le ballon[2]

Le jeu est pratiqu� avec un ballon ovale, gonfl� d�air, dont l�enveloppe ext�rieure pourra �tre en cuir ou en toute autre mati�re approuv�e par l�organisme qui g�re la comp�tition.

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